Après l'obtention d'un baccalauréat littéraire, option Langues Etrangères et Théâtre en Martinique, elle poursuit des études de traduction-interprétariat à Montpellier.
Finalement, le cursus artistique prend le dessus : après plusieurs formations, à Paris, de théâtre, danse, chant, cirque, elle choisit la scène sans le Verbe.
Jusqu'à la rencontre avec les Arts du récit, un espace de liberté où elle peut convoquer ses racines sans y être enchaînée.
Elle allie cet art à celui de la danse car le corps a sa propre parole. L'exploration de la danse classique, contemporaine, orientale, africaine, hip-hop, du tango, lui a permis de forger son style.
Le chant et une prosodie rythmée font partie intégrante de son expression scénique.
Son répertoire est tissé de contes traditionnels et de créations personnelles avec une touche fantastique inspirée du rire qui renverse le chaos. Rire des origines, de la nature ou d'une humanité à vif.
Vi Indigaïa a l’oralité vagabonde, des scènes de théâtres à la rue, des musées aux salles de classe, en passant par les parcs et les forêts.
Elle aime travailler avec des artistes d’horizons variés : photographes, vidéastes, musiciens, plasticiens, poètes, peintres, artistes numériques.
Pour Vi, les Arts du récit sont aussi un espace de partage, par l'organisation d'événements et d'ateliers, pour enfants ou adultes de tout poil.
Elle a fait partie du collectif des Conteuses de 7 lieues, organisant spectacles et actions de médiation culturelle à Paris.
Depuis plus de 10 ans qu'elle vit en Suisse, elle fait partie de l’Association Paroles à Neuchâtel, une association active dans la promotion de l’art du Conte depuis 2010, notamment par la création du Festival Les Jobelins et La Cour des Contes du Festival d’art de rue Les Buskers, une nuit de contes annuelle et une programmation de saison.
Elle a aussi participé quelques années à diverses expériences collectives autour du Conte :
· Sistas : Femmes conteuses ambivalentes contemporaines, collectif de 21 conteuses. Rencontres artistiques et discussions sur l’île d’Oléron (France)
· Collectif Zéro : travail de laboratoire et d’expérimentations sensibles autour du conte, sous le regard de Didier Kowarsky, complice : Myriam Pellicane. (Chiny, Belgique)